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Pour 60% des parents, la fessée n’est plus taboue

Le Vif

Les pères et mères qui ont entre 25 et 39 ans seraient bien plus sévères que leurs parents. De cette façon, ils chercheraient à rectifier leur propre éducation qu’ils jugent trop laxiste.

Une vaste enquête a été effectuée par le Nieuwsblad auprès des 1050 familles flamandes ayant des enfants entre 6 et 18 ans. Selon le journal, la sévérité aurait retrouvé quelques mérites auprès des plus jeunes parents. Ils seraient 24% à qualifier leur éducation de sévère. Dans la tranche d’âge entre 25 et 39 ans, ils seraient même 38 %, alors qu’ils ne sont que 15% à le faire dans la tranche d’âge des plus de 45 ans.

Cette sévérité se transcrirait dans les faits par davantage de punitions, l’attribution de tâches qui viennent s’ajouter au traditionnel devoir ou encore le peu d’inhibition lorsqu’il s’agit de gronder son enfant en public. De même, 57 % pensent que donner une fessée devrait être possible. Et signe de l’évolution des moeurs, la punition la plus courante est la privation d’ordinateur et internet pour 37% des sondés. Les parents pensent que les enfants doivent participer aux tâches ménagères à partir de 6-7 ans. Même si faire la vaisselle ou le ménage ne se fait qu’à partir de 10 ans pour la première et 12 ans pour le second.

Selon le psychiatre Peter Adriaenssens interviewé par le Nieuwsblad, les jeunes pères et mères en étant plus sévères cherchent à rectifier l’éducation qu’ils ont reçue de leurs propres parents et qu’ils trouvent trop laxiste. Plus interpellant : un parent sur 10 n’est pas certain de vouloir des enfants si c’était à refaire.

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