Illustration: Roujenka Romanes, de la troupe tzigane "Romanes", à l'aube d'une représentation du spectacle "Voleurs de poules!". © REUTERS/Philippe Wojazer

Plus de « gitan » à la police

Les agents de police peuvent enregistrer, dans la banque de données générale de la police, les suspect ou auteurs de délits sous l’appellation « gitan » ou « tzigane » (« zigeuner », en néerlandais). Le Centre interfédéral pour l’égalité des chances demande à la police de cesser cette pratique, écrivent mercredi les journaux De Standaard et Het Belang van Limburg.

Les agents de la police fédérale ou locale peuvent cocher une case « gitan » dans la Banque de données nationale générale (BNG) s’ils introduisent des faits dans une déclaration ou s’ils dressent le profil d’un délinquant. Selon le service de presse de la police fédérale, l’objectif n’est pas de cibler quelqu’un sur une base ethnique mais de l’inscrire comme une personne n’ayant pas de domicile fixe ou se déplaçant. « Le mot ‘tzigane’ n’est pas synonyme de bande de délinquants errants », explique Kaatje Natens, porte-parole de la police.

Le Forum des minorités et le Centre interfédéral pour l’égalité des chances demandent que cesse cette pratique. « Le mot gitan n’est pas neutre », estime Jozef De Witte du Centre. « La police doit remettre sa banque de données en question ».

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