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Plus de 60.000 personnes ont répondu à la consultation publique

Le Vif

Plus de 60.000 personnes ont répondu à la consultation publique, ouverte du 4 juin au 15 juillet, sur le projet de Plan national Energie-Climat (PNEC) 2021-2030, selon le cabinet de la ministre fédérale de l’Environnement Marie Christine Marghem.

L’enquête publique donnait l’occasion aux citoyens d’exprimer leur opinion sur le projet de PNEC, qui compile les plans régionaux et de l’Etat fédéral. Chaque Etat membre de l’UE est en effet tenu de communiquer à la Commission européenne comment il compte atteindre ses objectifs climatiques et énergétiques d’ici 2030. Le plan définitif de la Belgique devra être remis à la fin de l’année.

Pour donner leur avis, les citoyens avaient le choix entre répondre à un questionnaire en ligne ou envoyer un mail avec leurs commentaires aux différentes administrations régionales et fédérale.

En date du vendredi 12 juillet à 14h, « 60.113 personnes avaient répondu au sondage en ligne, dont 75,3% de néerlandophones, 24,3% de francophones et 0,3% de germanophones », selon les derniers chiffres communiqués lundi par la ministre Marghem en commission Energie de la Chambre. Les différentes administrations ont reçu quelque 400 mails.

« Le dépouillement et l’analyse des réponses seront effectués par une agence externe, en collaboration avec les administrations », a poursuivi la ministre, selon qui l’enquête publique a reçu un « taux de réponse exceptionnel pour un tel document de planification politique », témoignant d’un grand intérêt des citoyens pour le thème du climat et de l’énergie.

Dans son état actuel, le projet de PNEC est vivement critiqué par les ONG qui pointent son manque d’ambition et appellent les autorités à le revoir en profondeur.

Dans un rapport d’évaluation publié mi-juin, la Commission européenne a également appelé la Belgique à se montrer plus ambitieuse en matière d’efficacité énergétique, mais aussi à revoir à la hausse son objectif concernant les énergies renouvelables, portant leur part de 18,3% à « au moins 25% ». L’exécutif européen demandait également de « compléter les informations sur les politiques et mesures nécessaires pour atteindre une réduction d’émission dans les secteurs non-industriels de 35% en 2030 comparé à 2005 ».

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