Joëlle Milquet, la ministre de l'enseignement. © BELGA

Plan SNCB : « ce n’est pas à l’école de s’adapter », s’insurge Milquet

La ministre de l’Enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles Joëlle Milquet (cdH) a annoncé jeudi qu’elle enverra une lettre à Jo Cornu, le CEO de la SNCB, pour lui demander des explications quant à ses déclarations de mercredi, devant les députés de la commission de l’Infrastructure, relatives à sa proposition d’envisager que les établissements scolaires modifient leurs horaires pour se plier au nouveau plan de transport de l’opérateur ferroviaire, lancé le 14 décembre dernier.

La ministre estime que l’éducation est la première priorité de la société et qu' »il serait inadmissible que maintenant ce soit aux établissements scolaires, et donc aux systèmes d’éducation en Flandre comme dans la communauté française, de devoir s’adapter aux horaires de la SNCB. La SNCB est – je le rappelle – payée par l’Etat.

C’est un service public et la première priorité d’un service public c’est d’avoir un service pour le public ». Plusieurs membres de la commission de l’Infrastructure ont pointé mercredi les carences de ce plan de transport. Isabelle Poncelet (cdH) s’est inquiétée du fait que l’on ne tienne pas plus compte des écoles dans ce nouveau plan.

Réagissant au problème des élèves qui ne peuvent plus arriver à temps à destination de leur école, Jo Cornu a répondu que les établissements scolaires pourraient également envisager de modifier leurs propres horaires en fonction du plan. Jo Cornu et Luc Lallemand, CEO d’Infrabel, ont expliqué de manière générale que le nouveau plan de transport de la SNCB pourrait être adapté sur certains points, mais que cela prendra plusieurs mois avant que ces modifications entrent en application.

Il a été ajouté que de nombreux griefs étaient déjà connus avant la mise en place du nouveau plan mais qu’il n’a pas toujours été possible d’y remédier pour des raisons techniques ou financières.

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