Pierre Hazette et la solitude du ministre

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Ministre de l’Enseignement au début des années 2000, le libéral Pierre Hazette s’est fendu d’une autobiographie intitulée J’ai fait de mon mieux (éd. CEP).

Il y retrace son parcours professionnel et sa vie privée en des termes touchants. On entend aussi gronder, au cours de ces 444 pages, les colères homériques des pontes libéraux Louis Michel et Hervé Hasquin, orfèvres en la matière. Comme lorsque, devenu ministre, Hazette met en garde dans la presse contre les risques encourus par la Communauté française – et avérés depuis… – en raison des mauvais paramètres de la loi de financement.

A la suite de cette sortie médiatique sans concertation, on lui retire la compétences des Arts et Lettres. Une  » amputation sans anesthésie « , selon ses termes, au profit de Richard Miller. L’homme n’est pas rancunier : c’est le même Miller qui publie cette autobiographie dans sa maison d’édition de Marcinelle, qu’il dirige en plus de son poste de député et de patron du service d’études du parti.

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