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Paul Magnette réagit aux critiques sur le règlement mendicité

Le Vif

Beaucoup d’amalgames, de postures morales mais peu de vrais arguments ont surgi ces derniers jours dans le débat autour du nouveau règlement mendicité de la Ville de Charleroi, a indiqué vendredi lors d’une rencontre avec la presse le bourgmestre Carolorégien, Paul Magnette (PS).

Selon le maïeur, le sujet a beau être délicat et susciter le débat, la Ville de Charleroi ne fera pas marche arrière. De nombreuses personnes nous ont parlé d’un risque de sédentarisation de la mendicité, beaucoup de commerçants, de riverains, des enseignants s’en sont également plaints, a affirmé le bourgmestre. Selon lui, une partie de la criminalité se cache également dans la mendicité.

Pour réguler le phénomène, plusieurs solutions ont été appliquées par les communes. Selon le bourgmestre, celle qui consiste – comme par exemple dans certaines rues d’Etterbeek – à interdire tout bonnement la mendicité est d’une hypocrisie complète. Et celle qui consiste à la traiter au travers des dispositions traditionnelles des règlements de police ne fonctionne pas.

A Charleroi, la mendicité sera autorisée de façon tournante. Elle sera permise le lundi dans le centre-ville et les autres jours de la semaine dans d’autres localités. Les « mancheurs » (mendiants) se concentrent actuellement dans le centre-ville. Le décalage entre les habitudes actuelles des mancheurs et celles qu’ils devront adopter a soulevé le doute chez certains acteurs associatifs.

Selon le bourgmestre, les contestations nées de la présentation du règlement sont le fait de personnes liées à des partis politiques.

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