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Patrimoine : faut-il préserver les hauts-fourneaux ?

Le Vif

L’ASBL Patrimoine industriel Wallonie-Bruxelles souhaite conserver au moins un des quatre hauts-fourneaux de Clabecq, Charleroi, Seraing ou Ougrée comme témoignage de l’histoire sidérurgique wallonne. Le gouvernement wallon a été saisi d’une demande de sauvegarde, peut-on lire mercredi dans Le Soir.

« Avant de décider ou non de la conservation d’un haut-fourneau, nous souhaitons que la Région wallonne lance une étude de faisabilité qui prenne en compte autant les critères techniques, financiers que sociaux, et qui place la sauvegarde d’un haut-fourneau dans un projet global de requalification des sites sidérurgiques », explique Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier à Marcinelle et président de l’ASBL.

Pour décider si un haut-fourneau pourra être sauvegardé, l’association demande, dans un mémorandum, que plusieurs acteurs soient associés à la réflexion, dont la SPAQUE (réaffectation des sols), l’Institut du Patrimoine wallon, des architectes, des urbanistes, etc.

« Les coûts sont certes importants, de 5 millions minimum à 15 millions d’euros pour une sauvegarde quasi complète », estime M. Delaet. « Tout dépend de la volonté politique. »

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