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Pas de travail obligatoire pour les demandeurs d’asile à Maarkedal

Il n’est pas question d’obliger les demandeurs d’asile qui se présenteront à Maarkedal (Flandre Orientale) à travailler, a indiqué mardi soir le cabinet du secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Theo Francken (N-VA).

Le président du CPAS de Maarkedal en Flandre orientale, Joris Nachtergaele (N-VA), a affirmé mardi dans la presse néerlandophone qu’il allait insister auprès des demandeurs d’asile prochainement hébergés dans sa commune pour qu’en échange de cet accueil, ils s’engagent quelques heures par jour pour l’entité, que ce soit sous forme de nettoyage de rue, de jardinage public, d’aide dans les maisons de repos, ou de rénovation de nouvelles places d’accueil. « Légal ou pas, nous allons activer ces personnes », a-t-il dit.

Selon le cabinet de Theo Francken, il n’est pas question de rendre le travail obligatoire à Maarkedal. « Les travaux ne seront pas imposés, mais seulement recommandés pour augmenter les chances d’intégration et ensuite d’accès au marché du travail », a-t-on commenté au cabinet du secrétaire d’Etat N-VA.

Aux yeux du président du CPAS de Maarkedal, il n’a jamais été question d’une obligation. « Nous voulons dès le jour un examiner quelles sont les possibilités que nous pouvons donner pour créer un réseau. Nous inviterons les demandeurs d’asile avec une amicale insistance à adopter une forme d’emploi, mais s’ils disent ‘non’, ce sera ‘non’. En tant que président de CPAS, je sais aussi qu’il existe des profils qui ne sont pas adaptés pour le marché du travail. Il y a des gens qui présentent des traumatismes lourds parmi les demandeurs d’asile », a précisé Joris Nachtergaele.

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