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Pas de fuite pour le CE2D car l’épreuve n’existe pas encore

Aucune fuite ni irrégularité n’a pu être commise autour de l’épreuve de néerlandais du CE2D en Fédération Wallonie-Bruxelles, l’épreuve n’étant pour le moment ni commune à tous les élèves, ni certificative, a-t-on confirmé mercredi à plusieurs sources.

Mis en chantier il y a trois ans, le projet-pilote de CE2D vise à créer une épreuve certificative à l’issue de la 4e année secondaire, mais à partir de juin 2016, et pour 23 écoles volontaires seulement. Dans le cadre de ce projet, les élèves de 3e secondaire sont soumis en ce mois de juin à une « épreuve diagnostique » qui vise à s’assurer de l’acquisition de certaines compétences en néerlandais.

« Mais ce n’est pas un examen. Il n’y a pas sanction en cas d’échec, et pas de certification. Juste un code couleur qui précise à l’élève s’il a bien acquis les compétences ou pas », précise Fabrizio Primerano, responsable du projet au ministère de l’Education. « Il n’y a donc aucun intérêt à bénéficier préalablement d’une copie ».

De plus, à l’inverse des autres épreuves certificatives externes, aucun questionnaire commun à toutes les écoles participantes n’a été élaboré pour le néerlandais. Ce sont les établissements qui élaborent chacun leur propre questionnaire, ou en groupe de travail, ce qui rend impossible une fuite de questions à grande échelle.

Les informations livrées concernant des fuites pour le CE2D étaient donc erronées, confirme-t-on mercredi. Il semble en réalité qu’une confusion se soit produite avec une autre épreuve commune organisée pour le moment, mais dans l’enseignement secondaire catholique exclusivement. Cette épreuve facultative mais certificative de néerlandais était organisée simultanément vendredi dernier dans 40% des écoles secondaires de l’enseignement libre.

Toutes s’y sont soumises, à l’exception du Collège Saint-Michel d’Etterbeek qui a décidé d’organiser cette épreuve ces mardi et mercredi. Ce décalage temporel a permis aux élèves concernés de Saint-Michel de se procurer les questions de néerlandais auprès d’élèves d’autres écoles catholiques. Les responsables pédagogiques se sont toutefois rendus compte de ces fuites qui n’ont profité qu’aux seuls élèves de 4e de Saint-Michel.

Il appartiendra en conséquence à cette école d’adapter en conseil de classe ses critères de réussite cette année pour les élèves concernés, indiquait-on mercredi auprès des responsables de l’enseignement catholique en Fédération Wallonie-Bruxelles.

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