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Pas d’accord sur le projet des 130 km/h

Le gouvernement wallon n’est pas tombé d’accord jeudi sur le projet d’arrêté royal visant à relever de 120 à 130 km/h la vitesse maximale autorisée sur certains tronçons d’autoroute.

« Il n’y a pas de consensus au gouvernement, les différentes instances au Fédéral, en Flandre, etc, n’en ont d’ailleurs pas non plus », a indiqué le cabinet du ministre-président Willy Borsus (MR).

Réformateurs et humanistes ont donc renvoyé la discussion au Comité de concertation, qui associe les gouvernements fédéral et des entités fédérées. La chance de voir aboutir cette proposition dans cet organe est désormais nulle, en raison de l’opposition du gouvernement flamand confirmée le mois dernier.

La proposition avait été formulée par le ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot (MR), qui envisageait ce relèvement à 130 km/h pour quelques tronçons les moins accidentogènes, à charge pour les Régions – qui en ont la compétence – de décider au final.

L’idée avait été rapidement recalée par les ministres régionaux flamand et wallon, Ben Weyts (N-VA) et Carlo Di Antonio (cdH), essentiellement en raison de l’impact de la vitesse sur les accidents de la route.

M. Di Antonio faisait valoir aussi le nombre d’entrées et de sorties sur les autoroutes, qui ne facilite pas la vitesse, de même que les travaux de rénovation du réseau en Wallonie. « Cela risquerait également de banaliser un dépassement généralisé de 10 km/h », selon le ministre

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