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Partis : menace sur quinze millions d’euros

Pierre Havaux
Pierre Havaux Journaliste au Vif

Le futur Sénat ne subira plus l’épreuve des élections. Largement financés au nombre de voix récoltées, les partis politiques devraient y perdre jusqu’à un quart de leurs ressources publiques. Ils ont déjà un plan B pour éviter le manque à gagner.

Avant de s’effacer de l’avant-scène politique dans la Belgique remodelée, le Sénat devrait jouer un mauvais tour aux partis politiques. Privée d’élections, la future Haute assemblée cessera en effet d’être un des bailleurs de fonds publics des partis politiques.

Chaque année, le Sénat verse aux partis politiques représentés au Parlement une dotation de quelque dix millions d’euros, notamment calculée sur le nombre de voix récoltées aux élections. L’assemblée parlementaire alimente aussi les caisses des partis, via les neuf millions d’euros de dotations versées aux groupes parlementaires.

C’est toute cette manne, qui représente près d’un quart des ressources publiques des partis, qui est remise en question par la disparition du statut d’assemblée élue du Sénat et la réduction significative de sa voilure. Les partis ont déjà prévu la parade : le manque à gagner devrait être compenser par la Chambre.

A découvrir dans le Vif L’Express de cette semaine : ce que la réforme du Sénat ferait perdre aux partis politiques.

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