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Parcours d’intégration : Antoine veut éviter tout déplacement d’une Région à l’autre

Un parcours d’intégration commun à la Wallonie et à Bruxelles permettra d’éviter un déplacement des primo-arrivants en fonction des règles qui ontété établies, a souligné jeudi le ministre wallon André Antoine (cdH), qui répliquait par communiqué aux critiques de son homologue socialiste Eliane Tillieux (PS).

André Antoine et le ministre bruxellois Benoît Cerexhe ont plaidé jeudi dans Le Soir pour un tel parcours d’intégration commun aux deux Régions. Cette sortie médiatique a jeté le trouble dans l’Olivier wallon, qui était parvenu au début du mois à un accord sur le sujet.

La ministre wallonne de l’Egalité des chances Eliane Tillieux, se retranchant sur cet accord, s’est interrogée sur le coût d’une obligation d’apprentissage de la langue pour les primo-arrivants, telle que défendue par M. Antoine. Soulignant les différences entre Bruxelles et la Wallonie, elle remettait aussi en question l’opportunité pour la Wallonie d’une telle approche visant une seule catégorie de la population.

Le ministre du Budget s’est dit étonné des interrogations financières de la ministre, alors qu’il s’agit à ses yeux d’un enjeu « essentiel » de société. « Des moyens doivent être trouvés, il s’agit en effet d’un investissement pour l’avenir et le vivre ensemble », souligne-t-il.

« La connaissance de la langue pour un primo-arrivant, qu’il réside en Région bruxelloise ou en Wallonie, est un élément essentiel de son intégration. Le ministre-président de la Région bruxelloise, Charles Piqué, ne s’est d’ailleurs pas exprimé autrement à ce sujet »,souligne-t-il.

Le ministre dit craindre un déplacement des primo-arrivants en fonction des règles qui ont été établies. « Il s’agit dès lors d’une nécessité absolue ».

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