Laurette Onkelinx © Belga

Onkelinx: « Négocier à la baisse le prix d’un médicament. Je le referais »

Pointée du doigt pour avoir fait des concessions sans précédent à l’entreprise pharmaceutique américaine Alexion au sujet du médicament Soliris, dont le coût était extrêmement élevé, Laurette Onkelinx a réagi dans un tweet, affirmant qu’elle « le referait ».

« Pour sauver Victor d’une mort certaine et pour tous ceux dans son cas, ce que j’ai fait: négocier à la baisse le prix d’un médicament. Je le referais », a tweeté l’ancienne ministre de la Santé.

Le Soliris avait fait la une de l’actualité quand, en 2013, les parents d’un enfant de 7 ans atteint du Syndrome hémolytique et urémique atypique – une maladie très rare et potentiellement mortelle – avaient fait savoir qu’ils n’avaient pas les moyens de payer le médicament, dont le coût mensuel atteint 18.000 euros.

Après de difficiles négociations, la ministre de la Santé de l’époque avait finalement conclu un accord avec l’entreprise pharmaceutique afin de pouvoir rembourser le médicament. Les clauses du contrat étaient cependant restées secrètes jusqu’à aujourd’hui.

D’après le contrat confidentiel que la rédaction du quotidien flamand De Morgen a en sa possession, il apparaît que Laurette Onkelinx a fait de très importantes concessions, notamment en matière de prix.

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