Geert Bourgeois © BELGA

Nuisances sonores: Geert Bourgeois indigné de la « bombe institutionnelle » du gouvernement bruxellois

Le ministre-président flamand Geert Bourgeois (N-VA) s’est déclaré indigné, mardi soir, par « la bombe institutionnelle » utilisée par le gouvernement bruxellois pour contourner la nouvelle procédure en conflit d’intérêt activée par la Flandre dans le dossier des nuisances sonores liées au trafic aérien. « Il est très difficile d’arriver à un accord raisonnable de cette manière », a-t-il affirmé au cours de l’émission « Terzake » (VRT).

Pour Geert Bourgeois, le gouvernement bruxellois affirme que le deuxième conflit d’intérêt ne peut être activé mais la Région est très mal placée pour le dire, a-t-il jugé, faisant référence au dossier BHV pour lequel les francophones ont activé cette procédure à quatre reprises.

Aux yeux du ministre-président flamand, la négation du conflit d’intérêt par le gouvernement Vervoort est du jamais vu, tandis que la procédure a entretemps été reconnue par le Premier ministre Charles Michel. Le fait que la procédure s’appuie sur un arrêté de 1999 n’y change rien vu que les règles en question sont à présent appliquées plus sévèrement.

Pour Geert Bourgeois, les compagnies aériennes n’ont pas de raison d’avoir peur des sanctions car les amendes qui seraient imposées ne seraient pas fondées en raison du conflit d’intérêt.

Selon lui, il y a lieu de prendre à présent deux initiatives: élaborer, dans le chef du ministre fédéral de la Mobilité, une loi qui fixe les procédures de définition des routes aériennes; et trouver un accord sur la répartition des vols.

D’après Geert Bourgeois, 60% des décollages ont actuellement lieu au-dessus de la seule Région flamande, 35% à la fois au-dessus des Régions flamande et bruxelloise, et 5% au-dessus de la seule capitale.

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