Nuisances des avions: Bruxelles partage une grande part des revendications des associations

Le gouvernement bruxellois rejoint en grande partie les revendications de la plateforme, récemment créée, d’associations de défense des victimes des nuisances sonores liées aux activités de l’aéroport national, a affirmé mercredi soir la ministre bruxelloise de l’Environnement Céline Fremault, après avoir reçu à leur demande les associations de riverains de Bruxelles, mais aussi des zones nord, sud et est de l’aéroport de Zaventem qui ont récemment uni leurs forces autour de quelques revendications communes.

« On peut légitimement espérer que la constitution de cette plateforme contribuera à faire avancer le dossier du survol de Bruxelles et à le placer plus haut dans l’agenda du gouvernement fédéral », a commenté à ce sujet Céline Fremault.

Selon la ministre, tout au long de la rencontre, qui a duré un peu plus d’une heure, la plateforme et elle-même ont échangé sur l’urgence de la situation actuelle et sur la nécessité d’avancer dans la recherche d’une solution structurelle. Deux des revendications de la plateforme ont largement été évoquées avec Céline Fremault: l’allongement immédiat de la nuit de 22h à 7h, la ministre rappelant que l’accord de gouvernement est très clair à ce sujet, s’agissant d’une mesure réaliste adoptée par d’autres aéroports européens qui peut facilement être mise en oeuvre indépendamment de la recherche de la solution structurelle; et l’adoption d’un plan de suppression des vols de nuit avant le 13 juin 2016.

Comme les associations, Céline Fremault estime qu’une démarche visant à la réduction progressive des vols de nuit doit voir le jour tenant compte de l’échéance du 13 juin 2016 car à cette date, un nouveau règlement européen limitera les possibilités de restrictions d’exploitations des aéroports. Céline Fremault a enfin fait savoir qu’elle continuera à réclamer une solution structurelle pour Bruxelles, ce qui « passe par une tolérance zéro à l’égard des violations des normes de bruit en région bruxelloise. Il en va de la qualité de vie de tous les Bruxellois », a-t-elle conclu.

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