Otan (illustration) © BENOIT DOPPAGNE/Belgaimage

Nouveau report pour le siège de l’Otan

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

Le 25 mai dernier, Donald Trump, Emmanuel Macron et les autres dirigeants des pays membres de l’Otan inauguraient en grande pompe le nouveau siège bruxellois de l’Alliance atlantique. Ses 4 500 fonctionnaires et délégués nationaux devaient s’y installer ce mois-ci. Le grand déménagement n’aura pourtant lieu qu’en juin-juillet 2018, au plus tôt, voire dans un an, selon nos sources en interne.

En cause : de gros soucis liés aux systèmes informatiques de l’immense édifice, qui aurait en outre subi une inondation. Seuls environ 300 agents en charge de la logistique et de l’informatique occupent actuellement les lieux, afin de les rendre enfin opérationnels.

Ce énième retard n’est pas sans conséquences financières car il faut chauffer, entretenir et assurer à grands frais la sécurité de deux enceintes à la fois : le nouveau bâtiment de 250 000 mètres carrés, qui a déjà coûté plus de 1,1 milliard d’euros, et l’ancien complexe, de l’autre côté du boulevard Léopold III.

La migration du personnel de l’Otan devant s’étaler sur plusieurs mois, vingt ans se seront écoulés entre la décision de construire le nouveau siège, prise en 1999, et sa mise en service. Impatients de s’installer dans leurs futurs bureaux, les membres du personnel ?  » Pas vraiment, répond l’un d’eux : ils sont plus petits que ceux du complexe actuel, qui s’était étendu au cours du temps, et la nouvelle enceinte compte moins de places de parking. « 

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