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Nollet s’inquiète de la situation au FNRS

Le ministre de la Recherche en Communauté française s’est dit inquiet de l’avenir proche du FNRS, dont il est apparu récemment que la secrétaire générale était en même temps professeur à l’ULB. Jean-Marc Nollet souhaite clarifier les règles en vigueur dans l’institution afin de rétablir la confiance.

Le ministre francophone de la recherche, Jean-Marc Nollet, a invité les recteurs membres du Conseil d’administration du Fonds national de la Recherche scientifique (FNRS) à le rencontrer pour évoquer l’avenir le l’institution, secouée par la polémique autour de sa secrétaire générale, Véronique Halloin. Le ministre n’est visiblement pas satisfait de la tournure des choses à la tête du Fonds, qui répartit les sommes destinées à financer la recherche en Communauté française.

L’affaire a éclaté il y a trois semaines, lorsqu’il est apparu que la nouvelle secrétaire générale de l’institution avait conservé un poste d’enseignante à 40% de temps à l’Université libre de Bruxelles (ULB), l’une des institutions qui bénéficie du financement, à l’insu du Conseil d’administration du fonds. Réuni d’urgence à la demande expresse du ministre, le Conseil a décidé le 12 février de maintenir Mme Halloin dans ses fonctions, pour autant qu’elle abandonne ses charges à l’ULB.

Interrogé lundi en commission du parlement de la Communauté par Maxime Prévot (cdH), le ministre a noté que le vote de confiance n’a pas été unanime. Cela montre à quel point la confiance de certains membres du Conseil d’administration a été ébranlée mais aussi la confiance envers le FNRS, a dit M. Nollet, parlant d’une situation pénible qui l’inquiète au plus haut point. Il a dès lors convoqué les recteurs, pour évoquer « un certain nombre de balises de nature à permettre au FNRS d’envisager son avenir sur des bases saines et constructives ». Le ministre estime que le Conseil d’administration devra aussi se pencher sur le système de mandats en vigueur au fonds qui, n’étant pas un organisme d’intérêt public, échappe au régime en cours de réforme au sein de l’administration de la Communauté.

Pour M. Nollet, une clarification rapide des missions liées à la fonction de secrétaire générale paraît hautement indispensable et le règlement d’ordre intérieur mérite d’être revu, après… 82 ans d’existence. Il devra stipuler clairement les incompatibilités de fonctions, notamment dans le cas de la secrétaire générale, a-t-il ajouté.

LeVif.be, avec Belga

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