© iStock

Net avantage au nom du père

Le Vif

Depuis le 1er juin 2014, dans un souci d’égalité père/mère à l’égard de l’enfant belge, biologique ou adopté, les parents peuvent lui attribuer à la naissance soit le nom du père, soit celui de la mère, soit encore le double nom père-mère ou le double nom mère-père.

L’innovation a recueilli peu de succès, selon les statistiques du ministère de la Sécurité et de l’Intérieur. Entre le 1er janvier et le 1er octobre 2018, 38 033 nouveau-nés en Flandre ont reçu le seul nom de leur père, contre 20 125 en Wallonie et 6 824 à Bruxelles. Au cours de cette même période, le nom de la mère a été préféré pour 1 963 nouveau-nés en Flandre, 1 629 en Wallonie et 642 à Bruxelles.

Le succès des doubles noms est, lui aussi, très relatif : la priorité au père dans le patronyme a été accordée 1 386 fois en Flandre, 1 636 fois en Wallonie et 629 fois à Bruxelles. La priorité à la mère n’a, elle, été concédée que 304 fois en Flandre, 226 fois en Wallonie et 116 fois à Bruxelles.

M.LA.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire