© Reuters

Ne mangez pas les moules sauvages

Le Vif

Les moules récoltées « sauvagement » sur les plages belges contiennent deux à quatre fois plus d’hydrocarbures aromatiques polycycliques et de polychlorobiphényles que leurs homologues de Zélande, même si elles satisfont aux normes alimentaires.

En revanche, les moules de ports industriels comme Ostende et Zeebrugge contiennent de 10 à 600 fois plus d’hydrocarbures que la norme autorisée, alerte mardi l’institut flamand pour l’agriculture et les sciences de la pêche (ILVO).

Les moules sauvages dépassent également la norme prévue pour la bactérie E. coli. Il est par ailleurs « étonnant de constater que les moules de Zélande contiennent également des micro-plastiques, et en quantité équivalente à celles des plages ou des ports », souligne le chercheur Bavo De Witte. « Cela indique que les formes de pollutions mises au jour récemment sont étendues et qu’elles méritent d’être suivies avec attention. »

Ramasser des moules sauvagement n’est pas seulement interdit, c’est aussi une très mauvaise idée, selon les chercheurs. « Les moules filtrent l’eau de mer pour atteindre de la nourriture et accumulent au passage toutes sortes de matières polluantes. Elles représentent donc un bon indice de la qualité de l’eau. »

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire