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Mons 2015 coûtera 60 millions d’euros à la collectivité

Le Vif

L’organisation de l’année de la Capitale européenne de la Culture coûtera, selon Yves Vasseur, quelque 60 millions d’euros à l’ensemble de la collectivité, soit 3 millions d’euros à la ville de Mons et le reste aux Communauté (30 M. €), Région (15 M. €), à l’Europe. Mais les retombées financières attendues sont importantes.

Le ratio de « un euro investi, six euros de retombées » a souvent été évoqué dans le cadre du projet de Mons 2015, des chiffres calqués sur « Lille Capitale européenne de la Culture » en 2004. Pour Yves Vasseur, commissaire général de Mons 2015, le retour financier sera dans tous les cas important. « Il y aura entre autres beaucoup de retour dans le domaine hôtelier dans la grande périphérie de Mons. Le ratio sera sans doute globalement de 1/6 mais peut-être de 1/4 pour Mons stricto sensu. A Lille et à Marseille, par exemple, tous les hôtels sont dans la ville. Pour Mons, les hôtels sont aussi situés dans des villes voisines, comme La Louvière entre autres. La constante du retour économique surtout dans les villes d’Europe Occidentale est réelle.

Yves Vasseur a par ailleurs précisé que Mons 2015 coûtera quelque 60 millions d’euros à l’ensemble de la collectivité, donc 3 millions d’euros à la ville de Mons et le reste aux Communauté (30 M. €), Région (15 M. €), à l’Europe. « Ce sont des chiffres appréciables mais pas excessifs par rapport aux budgets culturels », a précisé Yves Vasseur. « Il faut par ailleurs voir ce que cela va rapporter en, notamment, billetteries, taxes, en dépenses dans la ville de Mons. Le projet Mons 2015 doit être considéré comme un investissement. » La culture représentait 0,5 % du budget 2013 de la ville de Mons. Elle passe à 1,8 % en 2014.
Côté emploi, la Fondation Mons 2015 a signé une convention avec le Forem visant à former des jeunes pour des métiers spécifiques utiles à Mons 2015.

« Nous avons réalisé un travail profondément social en permettant à des stagiaires d’écoles et aussi à des jeunes sans diplôme de se former à des métiers qui seront utiles dans le cadre de 2015 comme, notamment, des caissiers, des accueillants multilingues de base, des assistants régisseurs. Il est certes trop pour mesure l’impact mais le projet est porteur », a conclu Yves Vasseur.

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