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Milquet juge exagérée l’éventuelle exclusion d’élèves ayant relayé les questions fuitées

La ministre de l’Education Joëlle Milquet n’est pas favorable à ce que les élèves ayant relayé ou partagé sur internet les questions divulguées des épreuves certificatives CE1D ou CESS soient exclus de leur établissement, comme l’envisagent certaines écoles.

« Je trouverais exagéré que l’on fonde une décision d’exclusion sur des éléments de partage (des questions) avec d’autres élèves », a déclaré lundi la ministre à l’occasion d’une séance extraordinaire de la commission Education du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles consacrée aux fuites de la semaine dernière. Tout en disant vouloir respecter l’autonomie conférée aux écoles, la ministre estime néanmoins que les directions concernées devraient faire preuve de la « flexibilité nécessaire » en la matière.

Devant les députés, la ministre a rappelé que rien n’est prévu dans la législation communautaire pour les cas de tricherie, ceux-ci étant généralement renvoyés dans les règlements d’ordre intérieur des écoles.

A ses yeux, les élèves qui ont simplement partagé avec leurs amis des questions repérées sur le net ne peuvent être mis sur le même pied que les personnes qui ont pris l’initiative de divulguer les épreuves sur internet, en violation de leur devoir de confidentialité.

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