Michel: « Benoît Lutgen n’a pas enclenché une crise mais bien un espoir pour l’avenir »
Le Premier ministre Charles Michel (MR) se « réjouit » que la nouvelle majorité à l’échelon wallon puisse « apporter davantage de cohérence par rapport aux décisions prises par le fédéral », dans une interview accordée jeudi à La Libre Belgique.
« C’est tout bénéfice pour les familles, pour les entreprises, pour le pays », affirme le libéral qui salue la décision « courageuse » de Benoît Lutgen (cdH) et son refus en juin de gouverner avec le Parti socialiste au sein des entités fédérées francophones.
« Benoît Lutgen n’a pas enclenché une crise mais bien un espoir pour l’avenir du pays, en mettant en place une politique au départ de la Wallonie qui soutient davantage l’activité économique, l’emploi et les investissements », souligne le Premier ministre, dont le parti partage désormais le pouvoir avec le cdH à l’échelon wallon. « Je trouve que les attaques ad hominem dont il est aujourd’hui victime sont terriblement injustes et caricaturales ».
Les humanistes peinent toutefois a reconduire leur succès en région Bruxelles-Capitale et à la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour le Premier ministre, un « débat démocratique » est en cours « où des responsables politiques, à un moment donné, font une analyse parce que les circonstances ont évolué. Je vise ici le raisonnement qui ne fait que monter en puissance: cette contagion, au départ du PTB, au sud du pays, c’est le retour du néocommunisme, avec tout ce que cela a de rétrograde sous une façade sympathique ».
Selon M. Michel, « Benoît Lutgen a fait cette analyse et a pris ses responsabilités ».