Illustration: Nigel Farage à l'université de Gand face aux étudiants du KVHV. © BELGA/Nicolas Maeterlinck

Marche contre Marrakech: une procédure en urgence ouverte devant le Conseil d’État

Les organisateurs de la « Marche contre Marrakech », que ceux-ci veulent mener dimanche en dépit d’une interdiction de manifester, ont introduit une procédure en urgence devant le Conseil d’État contre cette décision prise par la Région bruxelloise, indiquent-ils vendredi. Le Conseil d’État a confirmé l’information.

La « Marche contre Marrakech » est une initiative d’associations de droite et d’extrême-droite flamandes comme KVHV, NSV, Schild en Vrienden, Voorpost et Vlaams Belang Jongeren, qui dénoncent le pacte de l’ONU sur les migrations, formellement approuvé lundi à Marrakech.

Parallèlement, une quarantaine d’organisations ont prévu de se rassembler dimanche contre cette manifestation.

Un arrêté d’interdiction de toute manifestation sur l’ensemble du territoire régional a cependant été pris par le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort.

Selon Filip Brusselmans de l’association des étudiants catholiques flamands (KVHV) et qui se veut porte-parole de la marche, cette interdiction est « basée sur des considérations politiques et non des éléments juridiques ». Il déplore également le fait qu’il ait fallu attendre vendredi pour que cette interdiction écrite soit publiée. « Il est clair qu’ils veulent nous mettre des bâtons dans les roues. »

Le porte-parole du Conseil d’État, Eric Brewaeys, a pour sa part confirmé qu’une procédure d’urgence a été introduite. Une décision est attendue avant dimanche. Une audience à ce sujet doit encore avoir lieu vendredi soir.

Contenu partenaire