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Manif nationale: les casseurs ne sont pas majoritairement des dockers

Les onze personnes suspectées d’avoir agressé des policiers lors des incidents en marge de la manifestation nationale du 6 novembre dernier ne sont pas majoritairement des dockers. Elles ont été interpellées jeudi matin dans différents endroits du pays dont Bruxelles, Namur et Anvers notamment, a indiqué Jean-Marc Meilleur, procureur du Roi de Bruxelles.

Les policiers ne sont pas de punching-balls et leur travail mérite le respect, même et surtout dans un contexte de tensions sociales », a rappelé le procureur. On ignore encore le profil politique et les motivations des suspects. Un juge d’instruction a été requis pour quatre d’entre elles, connues de la justice, en vue de la délivrance d’un mandat d’arrêt. Elles sont soupçonnées de faits de rébellion avec circonstances aggravantes et port d’arme prohibée. L’une d’entre elles est également soupçonnée de dégradations à un bien immeuble. En ce qui concerne les sept autres suspects, un mandat d’amener a été délivré par le juge d’instruction. Ils ont été entendus jeudi matin par la recherche de la police locale de Bruxelles Capitale-Ixelles, avant que le parquet ne prenne des décisions en fonction de chaque cas. Une personne a été relaxée après audition. Les autres font soit l’objet de procédures accélérées, soit un juge d’instruction a été requis. Des citations de comparutions immédiates ont également été rédigées pour des faits de rébellion avec circonstances aggravantes et port d’arme prohibée, coups et blessures volontaires à un policier avec préméditation et entraînant une incapacité de travail, ou encore dégradations à un bien immeuble.

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