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Malonne : Michelle Martin chez les Clarisses dès ce mardi ?

Le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, s’est rendu ce mardi au couvent des Clarisses à Malonne. Il a confirmé la décision de libération conditionnelle de Michèle Martin et a dit ignorer pour le moment quand l’ex-épouse de Marc Dutroux arrivera au couvent.

Maxime Prévot, bourgmestre de Namur, est allé au couvent des Clarisses pour se rendre compte de la situation sur le terrain. Les médias nationaux et internationaux sont présents en très grand nombre. Environ quinze policiers se trouvent actuellement aux alentours du monastère et patrouillent régulièrement. Leur nombre sera augmenté en fonction de l’évolution de la situation, a indiqué le bourgmestre.

D’après certaines rumeurs sur place, Michelle Martin pourrait arriver dans les prochaines heures. Le bourgmestre est plus nuancé. « Je ne sais même pas si elle va arriver aujourd’hui. Ce sera peut-être demain (mercredi) », a-t-il commenté. Il a ajouté que la décision de libération conditionnelle de Michelle Martin ne dépendait pas de lui mais qu’il fallait « maintenant en gérer au maximum les effets collatéraux ». Ensuite, quand Michelle Martin sera au couvent, ce sera du domaine du privé, a-t-il expliqué. Il estime que ce n’est pas à lui de décider des allers et venues de l’ancienne détenue.

Pour le moment, le bourgmestre ne s’attend pas à des manifestations. « C’est encore trop tôt pour dire s’il y aura des réactions de la part des habitants de Malonne ».

Sur base de l’encadrement des manifestations ayant eu lieu devant le couvent, le déploiement des agents de la zone de police de Namur a coûté 42.000 euros en heures supplémentaires jusqu’à présent, a indiqué le bourgmestre de Namur.

« Aucun excès » dans la gestion de la surveillance à Malonne, estime Milquet

La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet (CDH) a quant à elle déclaré que les mesures prises dans le cadre de la surveillance et de la protection du couvent des Clarisses sont « de l’ordre du normal ». Elle indique que les estimations du SLFP Police faisant état d’un coût de 120.000 euros par mois sont « excessives et non avérées ».

« Tous les jours, dans toutes les zones du pays, les polices locales reçoivent un appui fédéral. Ce n’est pas un mécanisme exceptionnel », a déclaré Joëlle Milquet. Elle rappelle que l’Etat doit assurer la sécurité et le maintien de l’ordre public et que cette mission de surveillance s’inscrit dans ce cadre.

Mme Milquet indique par ailleurs qu’il n’est pas possible d’évaluer le coût de cette protection actuellement. Elle s’étonne de l’estimation avancée par le SLFP Police d’un montant de 120.000 euros par mois. « Ce sont des informations dont nous ne disposons pas. Le dispositif de sécurité évoluera en fonction de la situation », a commenté la ministre.

Elle s’est par ailleurs montrée rassurante quant à la préparation des forces de police. « Gérer, c’est prévoir. Toutes les mesures préventives ont été prises et la coopération avec la police et la Ville de Namur est optimale. »

Levif.be, avec Belga

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