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Maisons de repos: la Wallonie a déployé des efforts importants, selon Tillieux

La Wallonie a déployé des efforts importants pour améliorer la qualité de l’accueil des personnes âgées, a fait remarquer mardi la ministre wallonne de l’Action sociale, Eliane Tillieux, après la publication d’une étude réalisée par l’association de défense des consommateurs Test-Achats.

« Tout n’est pas parfait mais nous travaillons encore et toujours à améliorer la qualité de l’encadrement », a souligné la ministre.

Selon elle, la Wallonie se distingue des autres Régions sur plusieurs points. Le délai d’attente pour obtenir une place en maison de repos est plus court et le prix de la place est moins cher (37,26 euros par jour, contre 45,55 à Bruxelles et 48,07 euros en Flandre, pour une moyenne nationale de 42,57 euros).

« Nous sommes largement en-dessous de la moyenne belge, ce qui n’est pas mal, sachant que l’on a entamé de grands chantiers de mise en conformité avec l’aide de subventions », a expliqué Mme Tillieux.

Les efforts doivent se poursuivre pour diminuer les prix que doivent supporter les personnes âgées aux faibles revenus, estime-t-elle, tout en rappelant que les CPAS ont l’obligation de prendre en charge la différence entre le coût de la place en maison de repos et le revenu de la personne.

La lecture de l’enquête conforte la ministre dans l’idée qu’il faut amplifier la diversification de l’offre de séjour. Certaines personnes se retrouvent en effet en maison de repos, alors qu’elles ne le voulaient pas, en raison de structures inadaptées, par exemple faute d’un accueil de nuit.

La Wallonie dispose actuellement de 49.500 lits, soit un lit pour 15 habitants de plus de 65 ans. Quelque 6.000 lits supplémentaires seront nécessaires dans les dix ans à venir pour répondre à l’augmentation de population dans la tranche d’âge des plus de 80 ans. Dans le contexte budgétaire actuel, quelque 900 nouveaux lits ont été créés et 1.000 réalloués en 2012 et 2013.

« On a enclenché la mécanique. On a encore dix ans pour y arriver », a déclaré Mme Tillieux.

En matière de lutte contre la maltraitance, la Wallonie a mis sur pied en 2009 l’association « Respect Seniors » qui offre une permanence téléphonique (0800 30 330) à tout qui serait confronté à un cas de violence physique ou de violence psychologique et financière, de loin la plus fréquente. Très souvent, la plainte est redirigée vers le service d’inspection de la Région wallonne et fait l’objet d’un rapport.

Les cas les plus fréquents de violence sont toutefois signalés lorsque la personne âgée vit encore chez elle. Entre 20 et 25 pc des cas visent des pensionnaires de maisons de repos et concernent la plupart du temps le comportement de proches.

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