Paul Magnette © Belga

Magnette parachute son chef-cab dans son jardin

Nicolas De Decker
Nicolas De Decker Journaliste au Vif

Les instances locales (présidences de sections et d’Unions socialistes communales) se renouvellent, au PS, ce week-end. A Charleroi, la compétition pour la présidence de l’USC a pris une dimension pratiquement internationale avec la candidature, avortée ensuite, de Jean-Claude Van Cauwenberghe.

Paul Magnette, aidé en l’occasion du président de la Fédération Eric Massin, a lourdement pesé pour que son prédécesseur se retire de la course. Mais le ministre-président wallon a également dû jouer des coudes pour éviter l’implosion à…sa propre section locale, celle de Mont-sur-Marchienne (201 membres en règle de cotisation à la fin 2013, tout de même), où se préparaient à s’affronter deux camps déterminés. Il lui fallait un tiers candidat incontestable, qui fasse ravaler les ambitions des uns et des autres, et notamment de l’échevin Serdar Kilic, qui avait, pour les besoins d’une cause amicale, ressuscité 89 adhérents plus que dormants.

Paul Magnette n’est pas allé chercher loin ce tiers candidat : il s’est levé de son bureau, à l’Hôtel de Ville, et a poussé la porte la plus proche. Dans la pièce se trouvait, comme toujours pendant les heures de bureau et même au-delà, le fidélissime Christian Laurent, son chef de cabinet, qui présidera donc la section locale de Mont-sur-Marchienne. C’était jadis l’inverse dans les maisons ouvrières, mais désormais, à Charleroi, le cabinet peut mener à un jardin. Celui du bourgmestre.

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