Louis Michel © Belga

Louis Michel a reçu des menaces de mort : l’UDPS nie y être mêlée

Le Vif

Le parti congolais d’opposition Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) a condamné vendredi les menaces de mort adressées au ministre d’Etat Louis Michel, assurant qu’il ne « peut, en aucun cas être associé à de tels actes ».

Fin 2018, M. Michel a été pris à partie par des opposants congolais et reçu plusieurs lettres contenant des menaces de mort, rapportaient les titres Sudpresse vendredi. Les menaces ont débuté le 10 décembre dernier, à Oslo, lors de la remise du prix Nobel de la Paix au gynécologue congolais Denis Mukwege, après laquelle une dizaine d’opposants congolais, de la mouvance de l’UDPS, selon ces journaux, s’en sont pris à l’ancien ministre des Affaires étrangères et actuel député européen – et père du Premier ministre Charles Michel.

« Au nom de l’UDPS, notre parti, nous déplorons et condamnons avec la dernière énergie ces actes qui, à nos yeux, sont en contradiction avec les valeurs fondamentales de la démocratie et de tolérance qui y sont défendues. Et nous compatissons à la douleur que peut ressentir Monsieur Louis Michel à la suite de ces actes d’agression », a affirmé le représentant en Belgique de l’UDPS et président fédéral, le Dr André Kabanda Kana, dans un communiqué. Il ajoute que l’IDPAS n’était pas représentée à la cérémonie de remise du prix Nobel à Oslo. L’UDPS se présente comme « un parti qui a toujours prôné la non-violence depuis sa création, en 1982, et ne peut, en aucun cas être associée à de tels actes ».

Durant le mois décembre, M. Michel a encore reçu des lettres contenant des menaces de mort explicites à son domicile de Jodoigne. L’élu a porté plainte et l’affaire a été prise très au sérieux par la Sûreté de l’État qui lui a proposé une protection rapprochée. Comme il le confirme lui-même, il ne l’a pas acceptée mais il est sous surveillance discrète depuis lors.

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