Michel Lelièvre © Belga

Libération conditionnelle accordée à Michel Lelièvre

Le Tribunal de l’Application des Peines (TAP) de Bruxelles a décidé, lundi après-midi, d’accorder à Michel Lelièvre sa libération moyennant certaines conditions.

La principale est de trouver un logement dans les six mois à venir. S’il n’y parvient pas, la décision du TAP ne sera plus valable et l’intéressé devra réintroduire une nouvelle demande de libération. Michel Lelièvre avait été condamné en 2004 à 25 ans de prison pour son rôle actif dans l’affaire Dutroux.

Le TAP a décidé de libérer anticipativement Michel Lelièvre, deux ans avant qu’il n’ait fini de purger la totalité de sa peine de 25 ans de prison. Cette libération est soumise à différentes conditions dont la principale pour le condamné est de trouver un logement dans les six mois à venir. Passé ce délai, la décision du TAP ne sera plus valable et il sera contraint de réintroduire une nouvelle demande de libération.

Outre cette condition, le tribunal a énoncé de nombreuses zones géographiques où l’ancien complice de Marc Dutroux ne pourra pas se rendre. Il s’agit des provinces du Brabant flamand, du Limbourg, du Hainaut, de Liège et du Luxembourg ainsi que de la province hollandaise du Limbourg et de la province allemande de Rhénanie. Plusieurs quartiers d’Ixelles et de Bruxelles, ainsi que certaines lignes de métro et de train, lui sont aussi interdits.

Michel Lelièvre a été condamné en 2004 par la cour d’assises d’Arlon à 25 ans de prison pour association de malfaiteurs, enlèvement d’enfants, séquestration et trafic de drogue. Il a été reconnu coupable d’avoir aidé Marc Dutroux à enlever Sabine, Laetitia, An et Eefje.

Pas de pourvoi en cassation contre la décision du TAP

Le parquet de Bruxelles a indiqué lundi en fin d’après-midi qu’il ne se pourvoira pas en cassation contre la décision rendue par le Tribunal de l’Application des Peines (TAP) concernant Michel Lelièvre. Lundi, le TAP a décidé d’accorder à Michel Lelièvre, l’ancien complice de Marc Dutroux, la libération conditionnelle qu’il demandait, après vingt-trois années passées en prison.

« Après un examen du jugement, le parquet de Bruxelles a décidé de ne pas se pourvoir en cassation, le jugement ne contenant pas d’éléments permettant un tel pourvoi », a indiqué Willemien Baert, porte-parole du parquet de Bruxelles.

Elle a rappelé que s’agissant d’une décision du TAP, le seul recours ouvert au parquet est un pourvoi devant la Cour de cassation, et celle-ci ne se prononce que sur la légalité des décisions judiciaires, pas sur le fond de ces décisions.

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