© BELGA/Jasper Jacobs

Les syndicats voient encore des points à améliorer pour sécuriser l’aéroport

La sécurité à l’aéroport de Bruxelles peut encore s’améliorer, estiment les représentants syndicaux entendus mercredi par la commission d’enquête parlementaire sur les attentats terroristes. Ils reconnaissent des améliorations même s’ils constatent que le périmètre sécurisé, agrandi après le 22 mars, a été réduit.

Il est impossible d’assurer une sécurité abolue et l’on n’aurait pu éviter les attentats, ont souligné d’entrée de jeu les syndicats. Les contrôles supplémentaires mis en oeuvre lors de la réouverture de l’aéroport ont procuré au personne un plus grand sentiment de sécurité. Dans les mois qui ont suivi, ces contrôles ont été réduits et remplacés par d’autres systèmes comme les caméras intelligentes et la détection des comportements suspects.

« La confiance dans les nouveaux systèmes doit encore grandir. On peut dire d’une caméra qu’elle est intelligente mais les gens veulent en voir les preuves », a expliqué Bart Neyens (ACOD-CGSP).

Les représentants syndicaux n’ont pas voulu répondre de manière tranchée à la question de savoir si l’aéroport était plus sûr désormais. « Chacun est davantage sensibilisé mais les choses peuvent s’améliorer », a ajouté M. Neyens.

Les syndicats ont épinglé l’absence d’un exercice d’évacuation à grande échelle, un personnel de sécurité utilisé quelques fois à d’autres fins, un temps de réponse en cas d’incident parfois trop long ou encore l’un ou l’autre problème relatif aux badges de sécurité.

Les syndicats ont regretté par ailleurs certaines rumeurs qui vont viser des travailleurs d’origine étrangère, comme par exemple des lieux de prière clandestins. « Un groupe de la population a été stigmatisé et beaucoup de confiance a été perdue », a déploré Sandra Langenus (ABVV-FGTB).

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