La police s'inquiète quant à sa protection alors que les agents se retrouvent "en première ligne" pour contrôler le respect des mesures de confinement. "Nous savons qu'il y a une pénurie de masques, on est conscients qu'il n'y en a pas pour tout le monde et il est normal que le secteur de la santé soit prioritaire", souligne M. Deldicque. Mais les policiers, en contrôlant le confinement, permettent aux hôpitaux de ne pas être surchargés. En outre, depuis qu'ils peuvent verbaliser les personnes enfreignant les règles de confinement, "ils se retrouvent au contact" et risquent d'être exposés au coronavirus. Ils demandent dès lors à être équipés de matériel de protection. N'obtenant pas de réponses satisfaisantes, un préavis de grève a été déposé. "On monte d'un cran. On ne vise que la police fédérale pour l'instant. Si nous obtenons une réponse satisfaisante lors des négociations qui auront lieu en début de semaine prochaine, nous retirerons le préavis de grève. Sinon, nous déposerons des préavis de grève visant chaque zone de police", prévient le syndicaliste. Une réunion mardi avec les autorités a particulièrement mis le feu aux poudres, explique le vice-président de la CSC Services publics. "Un académicien a tenu un discours parlant de fatalité et remettant même en doute l'utilité des masques", a déploré M. Deldicque. Il est vrai qu'un débat scientifique fait rage sur ces masques buccaux mais aux yeux du syndicaliste, ce serait déjà une première protection. "Comme le dialogue social ne percute pas, nous sommes montés d'un cran", a-t-il conclu. (Belga)
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Les syndicats déposent un préavis de grève pour la police fédérale
(Belga) Les syndicats CSC, SNPS et SLFP ont déposé mercredi un préavis de grève courant du 12 au 19 avril pour la police fédérale afin de protester contre des mesures jugées insuffisantes de protection des agents contre le nouveau coronavirus. "Nous avons beaucoup de mal à obtenir des réponses des autorités, on a estimé nécessaire le dépôt d'un préavis pour amener les autorités à la table des négociations", explique Stéphane Deldicque, vice-président de la CSC Services publics.

La police s'inquiète quant à sa protection alors que les agents se retrouvent "en première ligne" pour contrôler le respect des mesures de confinement. "Nous savons qu'il y a une pénurie de masques, on est conscients qu'il n'y en a pas pour tout le monde et il est normal que le secteur de la santé soit prioritaire", souligne M. Deldicque. Mais les policiers, en contrôlant le confinement, permettent aux hôpitaux de ne pas être surchargés. En outre, depuis qu'ils peuvent verbaliser les personnes enfreignant les règles de confinement, "ils se retrouvent au contact" et risquent d'être exposés au coronavirus. Ils demandent dès lors à être équipés de matériel de protection. N'obtenant pas de réponses satisfaisantes, un préavis de grève a été déposé. "On monte d'un cran. On ne vise que la police fédérale pour l'instant. Si nous obtenons une réponse satisfaisante lors des négociations qui auront lieu en début de semaine prochaine, nous retirerons le préavis de grève. Sinon, nous déposerons des préavis de grève visant chaque zone de police", prévient le syndicaliste. Une réunion mardi avec les autorités a particulièrement mis le feu aux poudres, explique le vice-président de la CSC Services publics. "Un académicien a tenu un discours parlant de fatalité et remettant même en doute l'utilité des masques", a déploré M. Deldicque. Il est vrai qu'un débat scientifique fait rage sur ces masques buccaux mais aux yeux du syndicaliste, ce serait déjà une première protection. "Comme le dialogue social ne percute pas, nous sommes montés d'un cran", a-t-il conclu. (Belga)