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Les six réitèrent leur volonté d’aboutir, « mais pas à n’importe quel prix »

Les représentants des six partis engagés dans les négociations en vue de la formation d’un nouveau gouvernement fédéral, qui passe par la confection d’un budget de l’Etat pour 2012, ont tous insisté dimanche sur la nécessité de conclure rapidement, sans toutefois s’enfermer dans un calendrier trop serré et en refusant la perspective d’un échec.

Les présidents des six partis (PS, MR, cdH, CD&V, Open Vld et sp.a) doivent reprendre les négociations dimanche après-midi, après une pause de deux jours consacrée à des entretiens bilatéraux entre le formateur, Elio Di Rupo, et les dirigeants des cinq autres formations.
Ils sont toujours à la recherche de 11,3 milliards d’euros pour boucler le budget de l’an prochain, avec un déficit réduit à 2,8% du PIB.

Le ministre de la Coopération au développement, Olivier Chastel (MR), a ainsi jugé l’évolution des travaux budgétaires « trop lente », lors de l’émission Mise au point de la RTBF-télévision, tout en notant la volonté des six d' »aboutir, mais pas à n’importe quel prix ».

« Les choses avancent », lui a répliqué le président de la Chambre, André Flahaut (PS). « On recherche ce point d’équilibre (entre les positions des uns et des autres), de convergence », a-t-il ajouté.

Le député Eric Van Rompuy (CD&V) a pour sa part appelé le formateur – et président du PS – à faire des « propositions équilibrées » et à s’élever « au dessus de la mêlée.

« On n’a pas le choix, on n’a pas le temps et on n’a pas d’argent », a fait observer le sénateur Francis Delperée (cdH) lors de l’émission Controverse sur la chaîne privée RTL-TVI.

LeVif.be, avec Belga.

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