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Les révélations dans le dossier des tueurs du Brabant laissent pantois

Thierry Denoël
Thierry Denoël Journaliste au Vif

Les révélations suite à l’arrestation de Jean-Marie Tinck, dans le dossier des tueurs du Brabant, laissent pantois. On sait désormais que ce suspect n’a jamais été auditionné en 1997, alors que trois témoins le désignaient comme l’un des tueurs et que les enquêteurs de l’époque avaient prélevé son ADN.

On sait aussi que le chapeau de pêcheur retrouvé fin 1985, après l’attaque du Delhaize d’Alost, a été contaminé par des enquêteurs qui se sont amusés à le passer de tête en tête. Or cette pièce à conviction aurait pu permettre de confondre l’ADN d’un suspect comme Tinck.

Autre élément à ajouter à la liste : en 2009, lorsque les enquêteurs de la cellule Polfin, chargés des dossiers politico-financiers carolos, prennent possession des locaux de l’ancienne cellule spéciale Tueurs du Brabant, à Jumet, ils découvrent une arme à feu qui traîne dans une armoire censée avoir été vidée. Il est apparu que celle-ci avait appartenu à Jean Bultot, l’ancien directeur de la prison de Saint-Gilles, un temps suspecté d’être impliqué dans les tueries. Une légèreté de plus à déplorer…

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