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Les restrictions budgétaires visent aussi les missions du prince Philippe

Le Vif

Les restrictions budgétaires ont également un impact sur les missions économiques princières : réduction des activités « de prestige », diminution de la participation de la princesse Mathilde, etc. Une autre piste est également évoquée de manière informelle : réduire, de quatre à trois par an, le nombre de ces missions princières, peut-on lire ce samedi dans La Libre Belgique.

La raison de cette réduction du nombre de missions vient d’un différend entre le fédéral et les Régions sur le fait de savoir qui paye quoi exactement dans ces missions. Les autorités flamandes ne voudraient ainsi plus payer pour les briefings de début de mission, une sorte de gala qui coûterait jusqu’à 100.000 euros, indique le quotidien.

L’idée de réduire de quatre à trois le nombre de missions n’a pas encore fait l’objet d’une décision et n’a pas été évoquée officiellement lors de réunions, mais cette piste existe bien, insiste La Libre Belgique.

De son côté, le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders répond qu’il s’agit « d’une simple piste d’économies parmi d’autres ».

La directrice de l’agence pour le Commerce extérieur, Fabienne L’Hoost, qui pilote les missions économiques présidées par le prince Philippe, indique pour sa part qu' »il n’y a actuellement pas de décision en ce sens » et que « le contexte budgétaire de l’agence n’est pas aussi catastrophique que cela ». Quatre missions princières sont prévues en 2013, de même qu’en 2014, ajoute-t-elle.

Le patron de l’Agence wallonne à l’exportation (Awex), Philippe Suinen, estime lui qu’on n’est pas encore « au stade où il faudrait passer de 4 à 3 missions princières par an (…) Les missions princières restent un très bon outil pour aider nos entreprises sur les marchés étrangers. On ne doit pas réduire leur nombre ».

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