Jean-Michel Javaux © Belga

Les partis francophones doivent se reparler, préconise Javaux

Les présidents des partis politiques francophones devraient se reparler comme ils le faisaient par le passé, a souligné dimanche l’ex-co-président d’Ecolo, Jean-Michel Javaux, sur le plateau d' »A votre avis » (RTBF).

« Les francophones doivent se reparler très rapidement pour, notamment, empêcher qu’on puisse faire du communautaire sans faire de communautaire, comme [Bart De Wever] le fait pour l’instant dans le gouvernement », a-t-il déclaré.

A l’époque de la crise communautaire et de la 6e réforme de l’Etat, soutenue par les quatre grands partis francophones, les présidents se voyaient régulièrement, souvent discrètement, pour faire le point sur la situation. Des rencontres similaires avaient également lieu sur d’autres sujets importants. Depuis lors, les partis francophones se sont déchirés, la coalition suédoise s’est constituée, la N-VA souffle le chaud et le froid sur le retour de ses revendications communautaires pour la prochaine législature et, récemment, les francophones ont paru désunis dans le dossier des numéros Inami.

M. Javaux dit soutenir la ligne politique de l’actuelle co-présidence d’Ecolo. Face à l’ascension du PTB en Wallonie, l’homme du succès des Verts en 2009 insiste sur la nécessité d’être présent sur le terrain. « Le PTB explose sur le terrain, d’une part parce qu’il ne participe pas au pouvoir et, d’autre part, parce qu’ils sont sur le terrain. C’est important d’être irrigué, et pas seulement une semaine avant les élections », a-t-il dit.

L’actuel président de Meusinvest et bourgmestre d’Amay n’ambitionne pas pour le moment un retour à un autre échelon politique mais il n’exclut rien. « C’est envisageable, je n’ai jamais fermé les portes mais ce sera une décision collective », a-t-il indiqué.

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