© Belga

Les mutualités chrétiennes partent à la recherche de 100.000 « BIM » qui s’ignorent

Les Mutualités chrétiennes sont parties à la recherche de leurs affiliés qui ont droit à une intervention majorée dans les remboursements de soins de santé mais qui l’ignorent.

Un mesure fédérale récente leur permettra d’être avertie par le fisc dès qu’une personne se trouve sous le plafond de revenus qui donne droit au statut BIM (bénéficiaire de l’intervention majorée).

Le système BIM repose sur deux catégories. La première recouvre les personnes qui ont droit automatiquement à cette intervention majorée: bénéficiaires d’un revenu d’intégration, d’une allocation de personne handicapée, d’une garantie de revenus aux personnes âgées (Grapa), etc. La seconde recouvre les personnes qui touchent un revenu modeste se situant en-dessous d’un certain plafond. Il s’agit souvent de veufs, de familles monoparentales ou de chômeurs de longue durée.

Le statut BIM leur est accordé après une enquête de revenus. Les mutualités tentent d’identifier ces personnes mais beaucoup leur échappent, notamment dans le cas de familles monoparentales, de certains travailleurs intérimaires qui n’ont pas droit au chômage ou de ménages où un conjoint est au chômage depuis longtemps sans encore être considéré comme chômeur de longue durée.

Au sein des Mutualités chrétiennes, leur nombre oscillerait entre 100.000 et 120.000, soit de 15% à 18% du total des affiliés qui ont droit à l’intervention majorée. A partir de la fin août, les mutualités recevront un signal du fisc si des membres se trouvent sous le plafond de revenus. Ils seront invités ensuite à participer à une enquête de revenus.

Le statut BIM permet aux patients de voir le prix de la consultation d’un médecin généraliste réduit à un euro et à 3 euros quand il s’agit de certains spécialistes, de payer une quote-part limitée à 7,8 euros pour l’achat de certains médicaments et de bénéficier de frais d’hospitalisation réduits.

Contenu partenaire