Koen Geens, Kris Peeters et Pieter De Crem © BELGA

Les ministres fédéraux ne veulent pas non plus des élections anticipées

Plusieurs ministres fédéraux ont rejeté mercredi, avant le début du comité de concertation, le scénario des élections anticipées à la suite de la démission de Charles Michel.

Le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) a notamment réitéré son soutien au Premier ministre et s’est étonné qu’un large consensus n’ait pas été trouvé au parlement mardi. « Si j’ai bien entendu les présidents à la radio ce matin, peu de partis réclament des élections anticipées », remarque-t-il. « C’est d’autant plus surprenant qu’aucun large consensus n’ait été atteint mardi. »

Le vice-Premier ministre Kris Peeters (CD&V) a ajouté qu’il ne s’agissait pas de « rendre le pays ingouvernable ». « Nous continuerons à travailler dur pour maintenir le pays sur les rails. »

Le vice-Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) a lui aussi répété que les élections anticipées n’étaient pas à l’ordre du jour. « Je n’ai pas l’intention de diviser le pays. Nous ne devons pas nous lancer dans une fièvre électorale pendant huit mois. L’objectif de la N-VA est devenu clair ces derniers jours, en liant l’approbation du budget au vote d’un article de la Constitution qui mène au confédéralisme et à la division du pays. »

La ministre de l’Energie Marie-Christine Marghem (MR) a par ailleurs pointé du doigt Ecolo, qu’elle accuse d’avoir joué un rôle « absurde » dans la démission de Charles Michel. « C’est étonnant qu’Ecolo présente une motion de recommandations le matin comme soutien au gouvernement et vienne l’après-midi avec une motion de méfiance. C’est spécial, pour ne pas dire totalement absurde. »

A l’entrée du comité de concertation, seul le ministre-président flamand Geert Bourgeois (N-VA) a plaidé pour un scrutin anticipé.

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