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Les mesures de sécurité seront précisées mercredi auprès des syndicats de police

Les syndicats de police recevront mercredi la clarification demandée au sujet d’éventuelles mesures de sécurité complémentaires après l’attaque perpétrée à l’hôtel de police de Charleroi, a-t-on appris mardi à l’issue d’une concertation entre le ministre de l’Intérieur Jan Jambon, la hiérarchie policière et l’OCAM. Le ministre recevra les syndicats à 10 heures à son cabinet.

Les syndicats de police ne sont pas satisfaits des mesures de sécurité prises à leur endroit, particulièrement la décision de l’OCAM de maintenir le niveau de sécurité les concernant au niveau 2+ alors que les grands rassemblements de population font l’objet d’une vigilance accrue, au niveau 3.

Ce niveau 2+ ne sera pas modifié. « Il n’y a à ce stade aucune information concrète invitant à relever le niveau pour la police à 3, ce qui ne veut pas dire que les agents n’encourent aucun risque », a indiqué le patron de l’OCAM, Paul Van Tigchelt. Le risque de copycats (criminels agissant selon un modus operandi inspiré par des événements médiatisés) existe toujours mais il n’y a pas d’indication concrète selon laquelle un nouvel attentat est en préparation contre la police. « Et la menace n’est fondée que sur des éléments concrets », a-t-il justifié.

Au cabinet du ministre Jambon, on indiquait mardi que la réunion visait essentiellement à rassembler l’ensemble des mesures de sécurité. « Les zones de police disposent de nombreuses possibilités permettant d’assurer la sécurité, il faut évidemment veiller à garantir une certaine uniformité », a-t-on indiqué.

Les syndicats de police ne devraient pas apprendre grand-chose mercredi. Les seuls changements devraient concerner le lien direct entre le niveau de menace et les mesures de sécurité prises. Les chefs de corps seraient en outre encouragés à estimer eux-mêmes le risque. De nombreuses zones de police réalisent déjà leur propre analyse. Ainsi, depuis cette semaine, les agents de police d’Anvers en uniforme sont contraints de porter à toute heure leur arme de service et le personnel civil de la police de la métropole sera muni de sprays au poivre à l’accueil.

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