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Les interférences entre vie privée et travail en augmentation

Stagiaire Le Vif

En 2008, Randstad effectuait une vaste étude sur les interactions mutuelles que pouvaient avoir le monde du travail et celui de la vie privée. Cinq années plus tard, l’agence décide de revoir sa copie pour mettre en avant les éventuelles évolutions.

Dans un monde où le travail occupe une place dominante, il est souvent nécessaire pour les travailleurs de lâcher la pression une fois rentrés chez eux. Mais lorsque les tâches de bureau s’étalent sur le temps passé à domicile, difficile de séparer les deux domaines. C’est ce que l’étude effectuée par Randstad, en 2014, a tenté de dévoiler. 1895 employés et cadres répondaient à l’appel et ont pu révéler qu’il existait, depuis 2008, une augmentation des interférences entre vie privée et travail.

Globalement, 61% des répondants estiment travailler dans la sphère privée après leurs heures de bureau. Un chiffre assez révélateur qui montre que plus de la moitié ne peuvent pas faire de distinction claire entre leur domicile et le moment où ils franchissent la porte de bureau pour rentrer chez eux.

Si les changements se font sentir au fil des ans, plusieurs raisons sont souvent évoquées. Des avancées techniques qui permettent davantage de travailler chez soi (smartphones, tablettes), des pressions qui se font ressentir de la part de l’entreprise et dans certains cas, une volonté de challenge et une passion à l’égard de son boulot.

Des heures en plus, mais pourquoi?

Les travailleurs se sentent souvent contraints de poursuivre leur travail de bureau dès qu’ils sont chez eux, par manque de temps ou encore par besoin de ne pas être dérangé. Mais parfois, c’est une nécessité, liée à la culture de l’entreprise. Une culture dans laquelle les travailleurs doivent aisément être joignables, et ce, même en dehors des heures de bureau. 26% des répondants dévoilent aussi leur impossibilité de se détacher de leur vie professionnelle, par simple addiction.

Les interférences entre vie privée et travail en augmentation
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Mon cocon aussi au bureau

Si on peut constater que le travail occupe une grande place dans la vie privée des travailleurs, ces derniers emmènent aussi parfois des affaires personnelles au bureau. L’étude dévoile ainsi que 67% des travailleurs s’occupent de leurs affaires privées dans le cadre du boulot et 20% d’entre eux y consacrent plus de 5h par semaine, soit une moyenne d’une heure par jour. 68% des entreprises dans lesquelles travaillent les répondants semblent tolérer ce genre de pratique.

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© Randstad

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