Bruxelles © Belga

Les Flamands de moins en moins nombreux à Bruxelles

Stagiaire Le Vif

Ces dernières années, le nombre de francophones dans la capitale n’a cessé d’augmenter. En 2016, plus de 93 % des déclarations d’impôts ont été faites en français et la tendance se généralise en périphérie.

Selon nos confrères de La Libre, les francophones sont de plus en plus nombreux à Bruxelles.

Et faute de recensement linguistique, la proportion exacte de francophones et de néerlandophones dans la capitale reste inconnue.

Alors pour faire une estimation, il faut se baser sur d’autres données.

Le résultat des élections par exemple. Si on prend les résultats aux élections législatives de 2014, les listes flamandes à Bruxelles ont récolté un peu moins de 10 % des voix. Mais ce résultat est biaisé. En effet, il ne prend pas en compte les voix récoltées par la liste unique (PTB-PVDA) et il suppose que les électeurs francophones votent uniquement pour des listes francophones et vice-versa.

Un autre indice peut être obtenu par la langue dans laquelle sont envoyés les avertissements-extraits de rôle aux personnes domiciliées à Bruxelles.

Selon les chiffres communiqués par le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt (N-VA), le nombre de documents envoyés en français est en légère, mais constante, augmentation ces dernières années.

Pour l’exercice d’imposition 2015, 739 000 des 793 000 avertissements ont été envoyés en français. Cela représente un pourcentage de 93,15 %. Ce pourcentage était de 92,52 % en 2010, soit une augmentation de 0,6 % en 5 ans.

A noter que le même phénomène se produit dans les six communes à facilités de la périphérie bruxelloise (Drogenbos, Crainhem, Linkebeek, Rhode-Saint-Genèse, Wemmel et Wezembeek-Oppem). On constate, là aussi que la part des déclarations d’impôts faites en néerlandais a chuté, et de façon plus nette encore qu’en Région bruxelloise. En 2010, 70,36 % des avertissements ont été envoyés en français contre 72,98 % en 2015. Soit, en 5 ans, une augmentation de l’utilisation du français de près de 3 %.

Bien entendu, ces chiffres sont valables uniquement pour les personnes domiciliées à Bruxelles et ne tiennent pas compte des travailleurs ou des étudiants qui logent dans les 19 communes.

Contenu partenaire