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Les familles transmettent toujours massivement le nom du père à leur nouveau-né

Sur les 101.071 enfants nés en 2017 en Belgique, 90.644 (89,6%) ont reçu le nom de famille de leur père et 4.295 (4,2%) celui de leur mère. Les autres ont quant à eux reçu le double nom.

Dans 5.131 (5,07%) de ces cas, le nom du père venait en premier, tandis que pour 1.001 bébés (0,99%), il s’agissait de celui de la mère, ressort-t-il d’une réponse du ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) à une question parlementaire.

En application de la loi du 8 mai 2014, les parents peuvent désormais choisir le nom de leur enfant parmi quatre possibilités: le nom du père, le nom de la mère ou une combinaison des deux. L’an dernier, le nom du père était toujours massivement privilégié. C’était le cas dans 91,9% des naissances en Flandre, dans 87,1% en Wallonie et dans 85,9% en Région bruxelloise. Le nom de la mère a été choisi dans 5,09% des cas en Wallonie, 4,8% à Bruxelles et seulement 3,6% au nord du pays.

Dans sa réponse, le ministre Geens souligne toutefois que ces chiffres doivent être relativisés. En effet, ces données statistiques ne permettent entre autres pas d’établir si l’enfant est le premier enfant commun du couple ou un des enfants cadets au sein d’une même fratrie.

Un élément qui a pourtant son importance étant donné que le choix ne peut être exprimé qu’au moment de la naissance ou de la reconnaissance du premier enfant du couple et plus ultérieurement, et ce en raison du principe de l’unité du nom et du fait que le choix exprimé est unique et irrévocable.

Belga

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