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Les cours de comportement routier sont efficaces contre la récidive

Le Vif

Les contrevenants routiers qui ont suivi un cours de sécurité routière de l’IBSR présentent un taux de récidive 45.5% plus bas, en moyenne, que ceux qui ne l’ont pas fait. C’est ce qui ressort de la réponse du 18 juin dernier donnée par la ministre Annemie Turtelboom à une question écrite de Bert Anciaux.

La ministre de la Justice précise toutefois qu’elle préfère attendre l’instauration du permis à points pour rendre les cours « Driver Improvement » obligatoires dès la deuxième infraction grave, comme le suggère l’organisation de mobilité VAB.

Les autorités judiciaires belges peuvent actuellement proposer, à différentes phases de la procédure pénale, un cours de sensibilisation à l’auteur d’une infraction de roulage grave. Ces cours gratuits, appelés « Driver Improvement », sont organisés par l’Institut belge pour la sécurité routière (IBSR) et sont subsidiés depuis 1995 par le Service Public Fédéral Justice. La formation de 20 heures vise un comportement responsable dans le trafic, et une prise de conscience des risques. Selon les cas, elle peut intervenir en lieu et place de poursuites ou de sanctions ultérieures ou comme condition à une remise en liberté.

Bert Anciaux, reprenant en partie une idée du VAB, proposait d’imposer une telle formation aux contrevenants routiers récidivistes en plus d’une amende. Annemie Turtelboom a tenu à préciser qu’actuellement, « il n’est pas possible d’imposer le suivi d’un cours comme peine autonome ou comme peine accessoire en plus de l’amende, de la déchéance du droit de conduire ou de la peine d’emprisonnement. » Elle a également mis en avant certaines questions à éclaircir, comme les implications budgétaires d’une telle mesure, ainsi que l’instance qui serait chargée de contrôler le respect des conditions.

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