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Les communes à facilités de la périphérie bruxelloise continuent à se franciser

Les six communes à facilités de la périphérie bruxelloise ont continué à se franciser au cours des cinq dernières années et le nombre de Flamands a atteint un niveau historiquement bas, a indiqué lundi une députée du Vlaams Belang, Barbara Pas, en se basant sur des chiffres fournis par le SPF Finances.

Mme Pas tire cette conclusion de l’analyse du nombre de déclarations fiscales envoyés en français ou en néerlandais aux habitants de ses six communes (Crainhem, Drogenbos, Linkebeek, Rhode-Saint-Genèse, Wemmel et Wezembeek-Oppem).

Entre 2010 et 2015, le nombre de déclarations en néerlandais a reculé de 13.324 à 12.041. Alors que celles en français sont passées de 31.624 à 32.525 au cours de la même période. C’est surtout à Rhode-Saint-Genèse que la baisse a été sensible, soulignent les chiffres cités par la députée d’extrême droite dans un communiqué.

Selon elle, deux autres indicateurs du nombre de locuteurs francophones ou néerlandophones dans ces communes sont les résultats électoraux et les chiffres fournis par Kind en Gezin, l’équivalent flamand de l’Office de la naissance et de l’enfance (ONE).

Le Vlaams Belang a une nouvelle fois exhorté le gouvernement flamand à mener une politique donnant la préférence aux familles flamandes lors de l’attribution de logements sociaux et favorisant l’accession au logement.

Mme Pas a également rappelé son souhait de voir supprimées les facilités accordées aux habitants francophones de ces communes faute de qui « les Flamands continueront forcément à partir ».

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