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Les cercueils en carton et en osier désormais autorisés en Wallonie

Le gouvernement wallon a donné son feu vert jeudi à l’utilisation de cercueils en carton et en osier, « plus écologiques, plus économiques et rendant plus salubre la mission des fossoyeurs ».

Si la pratique est neuve en Wallonie, elle a déjà été testée de manière probante dans d’autres pays d’Europe, a souligné Valérie De Bue (MR), la ministre wallonne de Pouvoirs locaux, qui a mis le sujet sur la table du gouvernement régional. Selon cette dernière, le carton et l’osier sont plus écologiques et plus économiques que le bois. Ils permettent également aux fossoyeurs de travailler dans de meilleures conditions, notamment en cas d’exhumations techniques lorsque le manque de place dans les cimetières l’impose. Dans ce contexte, il était nécessaire de définir clairement quels types de cercueil sont autorisés pour quel mode d’inhumation. L’usage de cercueils en carton sera ainsi permis en cas de crémation et d’inhumation en pleine terre. Il sera par contre interdit dans les caveaux en raison des dégagements de gaz et d’odeur. Par ailleurs, les exhumations seront désormais limitées à la période allant du 1er décembre au 31 mars et seront interdites – sauf exhumations judiciaires – durant les cinq premières années qui ont suivi l’inhumation. Le texte prévoit enfin que toute sépulture d’une victime de guerre soit à l’avenir considérée comme une sépulture d’importance historique locale, ce qui signifie qu’en cas de décès du titulaire et des bénéficiaires de la concession et en l’absence d’ayants droit, les sépultures seront conservées et entretenues par le gestionnaire public pendant 30 ans.

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