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Les bons voeux de Charles Michel pour 2018

Le Premier ministre Charles Michel a dressé mardi, sur Facebook, le bilan de l’action de son gouvernement, assurant que les efforts déployés seront encore amplifiés pendant les 400 jours d’ici à la fin de la législature.

Le chef du gouvernement s’est saisi pour la deuxième fois en quelques jours de Facebook pour s’adresser directement à ses « chers concitoyens ». La fois précédente, il s’agissait de faire le point en matière de droit d’asile. Cette fois il saisit « l’occasion pour parcourir (…) le chemin accompli ».

Rappelant avoir mis au frigo les questions institutionnelles, Charles Michel s’enorgueillit de pouvoir diriger un gouvernement entièrement concentré sur les enjeux socio-économiques. « Quel contraste après les 541 jours de crise institutionnelle qui avaient complètement paralysé le pays et abîmé son image à l’étranger », écrit-il en revenant sur l’après élections 2010 et la crise sans précédent au terme de laquelle avait émergé son prédécesseur Elio Di Rupo.

Aujourd’hui, l’opposition égratigne le gouvernement dont le Premier ministre est régulièrement interpellé au parlement alors que son parti est le seul représentant francophone dans la majorité. « A chaque instant, nous avons dénoncé les contre-vérités. Pied à pied, en équipe, nous avons pris nos responsabilités. Nous avons dit la vérité, sans tabous. Nous avons montré la pertinence de nos solutions », réplique Charles Michel sur Facebook.

Dans son message, le Premier ministre revient largement sur nombre de mesures prises par son gouvernement en vue de réduire le déficit public, créer des emplois (« Jobs, jobs, jobs »), revaloriser le pouvoir d’achat, réduire les dépenses publiques, baisser l’impôt et les cotisations, être vigilant en matière de sécurité.

Deux dossiers restent complexes pour le gouvernement: le nucléaire et l’asile. La sécurité d’approvisionnement et une énergie abordable pour les familles et les entreprises et le respect des engagements climatiques sont les points cardinaux du pacte énergétique qui doit être conclu en 2018, répète Charles Michel. Et « la loi de sortie du nucléaire a été confirmée en 2015; elle doit être exécutée ». En matière de migration, une enquête est en cours concernant le sort de Soudanais qui ont affirmé avoir été torturés après leur expulsion de Belgique. Les refoulements forcés vers ce pays sont suspendus. « Pas de jungle de Calais dans notre pays mais le respect de la dignité des personnes », souligne le Premier ministre.

Après avoir égrené les grands points du bilan, Charles Michel assure que « le travail continue, il reste 400 jours d’action ». Les efforts seront amplifiés, dit-il, avant de conclure: « je ne lâche rien ».

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