Bruno Clerckx

Les bienfaits de l’immigration

Bruno Clerckx Enseignant

Ce titre fait régulièrement la une des quotidiens. A en croire nos médias, l’immigration n’aurait que des avantages pour les pays accueillants.

Lors des derniers sondages, il nous fut cependant rapporté que près de 70% de la population n’était pas favorable pas à la venue de migrants.

Les sondages ne sont pas fiables, nous ne le contestons pas. Mais ces scores sont très élevés. Se tromper à ce point nous paraît difficile.

Tous les citoyens réticents à l’arrivée et à l’installation des migrants n’auraient donc pas été sensibles à l’argumentation développée et répétée maintes fois par nos politiques et nos économistes.

On peut les comprendre. Dans un passé récent, le monde politique lui-même déclarait que la politique d’intégration était un échec. Si les chiffres du chômage diminuent en raison de l’exclusion des chômeurs, ceux des CPAS par contre, grimpent.

Selon la Banque Nationale de Belgique, plus de 50% des migrants déclarés sont sans travail aujourd’hui. Se greffent pour tous ces gens les problèmes liés à l’oisiveté, à la langue, à la culture et à la religion.

Comment croire que cet afflux subit et incontrôlé de réfugiés n’apporterait que des atouts pour nos pays ? Comment dès lors croire que ce nombre élevé de personnes étrangères n’engendrerait aucune conséquence négative pour notre pays ? Le simple fait d’occulter cette problématique éveille déjà la suspicion du citoyen. On lui ment. Nier cette évidence est chimérique.

Chacun des mots… chômage, travail, concurrence, insertion, logement, valeurs, coût, pension, dumping, ghettos, religion…résonnent partout et font échos aux inquiétudes de nombreux citoyens.

Cette liberté d’aller, de venir, et de s’installer où bon leur semble résulte de la politique d’ouverture de nos frontières. Cette responsabilité incombe à nos dirigeants qui ont facilité et encouragé les migrations sans l’assentiment du peuple .

Comment croire que cet afflux subit et incontrôlé de réfugiés n’apporterait que des atouts pour nos pays ?

La xénophobie ambiante repose sur cette logique irréfutable qui conclut que la population étrangère, ne peut, en ses temps difficiles, s’accroître à l’infini sur un territoire restreint, sous peine de connaître des problèmes graves et difficiles à gérer.

La mise en concurrence des classes sociales défavorisées avec ces personnes issues de l’immigration entraînera rejet et violence.

Cette charge supplémentaire viendra inévitablement alourdir la gabelle. Pointer du doigt les citoyens qui sont confrontés à ces inquiétudes légitimes est indigne de la démocratie.

On peut se demander quel est l’enjeu de cette politique délibérée de démantèlement des frontières et de libre circulation des individus ? Et à qui profite ce grand chambardement ?

La question reste posée.

La situation au Proche Orient est catastrophique. Nos gouvernements y ont installé le chaos pour des raisons économiques, ou… de politique partisane. Si l’on savait toutes les bassesses et les manigances qui s’opèrent discrètement sans faire de bruit et dont nous n’avons pas conscience !

Il appartient à nos élites responsables d’y rétablir l’ordre. Et vite ! Il ne faut pas laisser les choses pourrir et s’enliser dans la détresse et l’anéantissement . Il faut agir.

Que penser des problèmes palestiniens et kurdes jamais résolus ? De ces peuples abandonnés, livrés à leur triste sort et dont les souffrances ne sont plus évoquées qu’épisodiquement….

L’ONU a pour fonction de veiller à la paix. Partout dans le monde. Qu’elle y veille !

Le seul gage de paix est d’appliquer partout la démocratie dans le respect du principe d’égalité et d’inviter chaque pays à gagner au plus vite son indépendance économique. Une contribution des pays riches peut les y aider.

Ces principes- défendus par une grande majorité de citoyens- doivent avoir force de loi et être reconnus par tous les Etats. Qui ne respecterait pas ces règles devrait être mis au banc des Nations.

Les réfugiés pourront alors rentrer chez eux pour reconstruire leur pays avec l’espoir d’une vie meilleure pour tous. En attendant, les réfugiés doivent être accueillis dans les meilleures conditions, avec toutefois un statut particulier, sachant que le retour dans leur pays d’origine leur est promis. Les diasporas n’ont jamais été et ne seront jamais

une solution.

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