Les autorités doivent mieux assurer la sécurité des pharmaciens

Le Vif

D’après les derniers chiffres de la police fédérale, 136 attaques contre des officines ont été enregistrées dans notre pays dans le courant de l’année dernière. Dans près de neuf cas sur dix, il s’agissait de vols à main armée. C’est ce que rapporte ‘le Pharmacien’. Les autorités doivent mieux assurer la sécurité des pharmaciens, nous apprennent les résultats d’une grande enquête réalisé par le magazine spécialisé édité par Roularta HealthCare.

Le nombre de braquages de pharmacies est pourtant en baisse depuis quelques années, après une forte augmentation en 2016 : la police avait enregistré cette année-là pas moins de 185 vols, dont 152 à main armée, contre respectivement 132 et 115 en 2015. Ce sont les pharmaciens wallons qui ont été les plus visés, sauf en 2014. Une arme a par ailleurs été utilisée dans la majorité des cas, et ce quelle que soit la région.

Au cours de la période 2012-2017, 42% des vols (à main armée ou non) et des effractions (réussies ou non) se concentraient dans les cinq plus grandes villes du pays et les communes de la région de Bruxelles-Capitale, a fait savoir le ministre Jan Jambon en juillet 2018 en réponse à une question parlementaire.

D’après les chiffres que le ministre a communiqués à cette occasion, le plus grand nombre de cas est enregistré à Bruxelles ; suivent les provinces du Hainaut, de Liège, d’Anvers et de Flandre-Orientale. Dans le top 5 des objets les plus fréquemment dérobés, on retrouve aux premières places l’argent sous toutes ses formes (billets, euros sans autres précisions, pièces de monnaie et (tiroir-)caisse – 68% en tout), suivi des médicaments (2% à peine).

Deux tiers des 600 répondants de la grande enquête « Qui êtes-vous, pharmacien ? », réalisé par le magazine ‘le Pharmacien’ dans le courant du mois de mai, ont répondu par l’affirmative à la position « Les autorités n’en font pas assez pour remédier aux problèmes de sécurité des pharmaciens » : 19% sont tout à fait d’accord et 46% « plutôt d’accord ». Les pharmaciens francophones se montrent légèrement plus critiques vis-à-vis des pouvoirs publics (70% de « d’accord ») que leurs homologues du Nord du pays (63%).

Source: Le Pharmacien

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