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Léopold Storme : « Jamais je n’aurais pu leur faire le moindre mal »

Au terme de trois semaines de procès devant la cour d’assises de Bruxelles, Léopold Storme a à nouveau clamé son innocence. Le verdict du jury est attendu aujourd’hui.

« Jamais je n’aurais pu leur faire le moindre mal », a dit le jeune homme âgé de 19 ans au moment des faits et accusé du meurtre de ses parents et de l’assassinat de sa soeur. Il a remercié les personnes qui l’ont soutenu, particulièrement sa famille, « des êtres exceptionnels », et ses avocats, « qui ont su le comprendre ».

Le jeune homme a dit aux jurés qu’il espérait que les trois semaines de procès leur ont permis de comprendre ce qu’il avait vécu le 16 juin 2007, le jour des faits. « J’ai voulu ce procès pour expliquer ce que j’ai vécu. Je tenais à clamer publiquement mon innocence et le ferai toute ma vie s’il le faut », a-t-il dit.

L’accusé a répété que sa soeur était morte le 16 juin 2007 dans ses bras et qu’il avait vu ensuite les corps de son père et de sa mère. Dans un premier temps, l’accusé avait tenté de dissimuler sa présence à Bruxelles le jour des faits. « C’est lamentable, détestable, indigne d’un frère et d’un fils », estime aujourd’hui Léopold Storme.

Au sujet des « assassins » de sa famille, le jeune homme s’est limité à déclarer qu’il les avait réellement vus. « Ce n’est pas des ondes ou des hallucinations, ni une imagination venue tout droit de mon imaginaire », a-t-il soutenu. « Les assassins de ma famille, je les ai vus, entendus, sentis comme je peux vous voir ou vous entendre », a-t-il précisé.

En réclamant la tenue de son procès, Léopold Storme a cherché à assumer ses erreurs commises au cours de sa vie et surtout après les faits. Il a regretté son comportement de « fuite » le jour des faits. « J’ai fui alors que maman criait à l’aide. Je pouvais peut-être la sauver. J’ai été incapable de protéger ma soeur, Carlouchka qui est morte dans mes bras », a déclaré l’accusé.

Léopold Storme a indiqué que ses parents et sa soeur avaient veillé toute leur vie à ce qu’il ne manque de rien et qu’il n’avait jamais cessé de les aimer. L’accusé a ajouté qu’il ne pouvait se rappeler des bons souvenirs passés en famille sans les associer aux « horreurs » du drame.

Le Vif.be, avec Belga

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