Tom Van Grieken © BELGA

Le Vlaams Belang aux élections sous le slogan « Nos gens d’abord »

« Nos gens d’abord », tel est le slogan sous lequel le Vlaams Belang se présentera devant les électeurs au mois d’octobre. Fidèle à ses fondamentaux, le parti d’extrême-droite cible d’abord l’immigration. Il propose que les bourgmestres puissent refuser d’accueillir des demandeurs d’asile dans leur commune, de limiter le nombre de non-Européens dans les logements sociaux et d’imposer le néerlandais comme seule langue autorisée dans les cours de récréation.

Le parti ne se fixe pas d’objectif chiffré de résultat mais son président, Tom Van Grieken, se dit très content s’il décrochait 10% des suffrages. Quel que soit son score, les chances sont maigres voire nulles de voir le Vlaams Belang accéder au pouvoir dans une commune en raison du cordon sanitaire.

« Que personne ne veuille collaborer avec nous en raison de cet effrayant cordon sanitaire, c’est surtout grave pour les électeurs de droite qui ne reçoivent pas la politique flamande et de droite pour laquelle ils votent mais voient à chaque fois le CD&V de gauche et les partis traditionnels au pouvoir », a souligné M. Van Grieken.

En 2014, la N-VA a siphonné les électeurs du Vlaams Belang. Ce dernier s’en prend donc à la N-VA, et plus particulièrement au secrétaire d’État à l’Asile, Theo Francken. Il l’accuse de passer son temps sur les réseaux sociaux et de ne pas mener la politique ferme qu’il prétend mener. « Il est temps d’arrêter de tweeter et de mener enfin une politique. Pourquoi ce qui se passe en Italie et en Autriche n’est pas possible chez nous », a demandé M. Van Grieken.

Belga

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