Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang

Le Vlaams Belang a dépensé 3,2 millions d’euros pour financer sa campagne

3,2 millions d’euros, voilà ce qu’a dépensé le Le Vlaams Belang pour financer sa campagne en vue des élections du 26 mai. Un pari audacieux quand on sait que le parti détenait 4,5 millions d’euros dans ses caisses, d’après le calcul de l’institut de recherche Vives de l’université de Louvain (KU Leuven) relayé jeudi par les journaux De Standaard, Het Nieuwsblad, Gazet van Antwerpen et Belang van Limbur

« Le Vlaams Belang a fait le choix de réduire considérablement ses réserves financières », déclare le politologue Bart Maddens, qui a mené l’étude avec ses collègues Gert-Jan Put et Gunther Vanden Eynde. « Ce pari s’est révélé payant ». Le Vlaams Belang a remporté les élections et a vu sa subvention annuelle grimper de 5,5 millions d’euros à 7,8 millions d’euros. L’an dernier, le Vlaams Belang avait enregistré une perte de 2,2 millions d’euros, due principalement à des dépenses liées aux élections communales d’octobre. Les partis flamands réunis ont consacré ensemble 22 millions d’euros à la campagne pour les élections flamande, fédérale et européenne, soit un demi million de moins qu’en 2014. Avec 5,8 millions d’euros au compteur, la N-VA est le parti qui a dépensé le plus; c’était d’ailleurs sa campagne la plus coûteuse depuis que cette formation existe dans le paysage politique. Viennent ensuite l’Open Vld et CD&V. Pour la première fois, le Vlaams Belang a lui déboursé davantage que certains partis traditionnels. Enfin les campagnes électorales des formations sp.a, Groen et PVDA, ont été les moins coûteuses, sachant que le PVDA inclut aussi dans ses dépenses le budget du PTB.

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